4 - Origine des "consciences" et de la matière.

("consciences" et âmes, c'est la même chose dans ma définition des mots).

 

Pourquoi existe t'il quelque chose plutôt que rien?

Ce que l'on peut dire, c'est que nous percevons quelque chose.

Donc il existe quelque chose, même si ce n'est qu'une perception.

Et comme de rien il ne peut rien naître, on peut en déduire que quelque chose a toujours existé.

 

Mais quelque chose pourrait exister, des pierres par exemple,

sans que la "conscience" existe ; sans se rende compte que quelque chose existe.

Alors quelque chose existerai, mais personne ne s'en rendrai compte.

Mais ce n'est pas ce que l'on constate: On est conscient de l’existence de quelque chose.

 

Mais qu'est ce qui est apparu en premier ?

La matière ou la "conscience" (ou l’âme c'est pareil dans ma définition des mots).

Première hypothèse: La matière crée la "conscience".

Rappelons le fonctionnement des systèmes matériels;

suivant le deuxième principe de la thermo dynamique:

Les systèmes matériels vont vers un état de désordre croissant,

et cela est irréversible.

Donc, si le monde n'était que matériel à l'origine, et existe de toute éternité,

on devrait constater un monde matériel inerte et stabilisé;

et pas un système qui s'organise et qui change tout le temps.

Je vais donc abandonner cette hypothèse.

 

Une autre hypothèse est de considérer qu'il existe 'Un potentiel illimité'

qui existe de toute éternité, qui est illimité dans l'espace (donc présent partout),

et d'où tout peut émerger, dont des "consciences";

et les "consciences" font apparaître la matière, agissent sur la matière et l'organisent.

Je rappelle qu'en physique quantique on constate que l'observation (la "conscience") à une action sur l'état de la matière.

 

Mais comment une "chose immatérielle", peut faire apparaître quelque chose de matériel ?

On peut proposer que la "conscience" projette son "imagination" sur un "écran" (comme une projection sur un écran de cinéma), ce qui nous donne une "perception" de la matière.