91 - Un monde parfait ?

 

Si tous les êtres étaient altruistes, aimaient les autres;

si tous les êtres étaient à chaque instant présent en pleine "conscience";

si tous les êtres respectaient les libres arbitres des autres "consciences";

si tous les êtres avaient une vue globale en intégrant les relations entre les êtres, sans n'être centrés que sur eux;

Les êtres seraient peut être en harmonie, heureux;

et on aurait peut être la perception d'un monde parfait ?

 

Mais le 'Un potentiel illimité' (origine de toute chose)

a fait apparaître les "consciences" avec un libre arbitre.

Ce qui veux dire que les "consciences" ont le choix; par exemple:

D'être égoïstes (sans trop se soucier des plaisirs et des souffrances des autres) ou d'être altruistes.


De plus, à l'émergence des "consciences", les êtres ont en général un niveau de "conscience" superficiel; et ils ne sont souvent centrés que sur eux, sur leurs plaisir et leurs souffrances, sans être très attentif aux autres. Ce qui veut dire qu'au début de leurs évolutions, les êtres sont souvent égoistes (et ils vont évoluer vers plus d'altruisme, de "conscience", de respect des libres arbitres des autres).

 

A cet instant, je constate que sur notre terre, la majorité des êtres sont principalement égoïstes:

- Soit parce qu'ils sont au début de leurs évolutions.

- Soit parce que c'est leurs choix (plus ou moins "conscient")

 

Comme nous sommes dans un monde où les êtres sont interconnectés, interdépendants;

tous ces égoïsmes engendrent des perturbations et des souffrances interdépendantes;

et cela peut donner l'impression d'un monde de souffrances, injuste et imparfait.

 

Mais afin que notre monde ne plonge profondément dans des souffrances généralisées,

à cause des actions des êtres égoïstes ;

il y a un mécanisme de régulation, d'alerte : la loi du Karma.

(Plus de détail au chapitre 85-Le Karma).

 

La loi du karma nous indique que si nous faisons le bonheur des autres

nous aurons du bonheur en retour pour nous même.

 

Mais si nous agissons contre le bonheur des êtres ; des alertes vont nous parvenir:

par exemple, si nous avons été agressif envers une personne, et que cette personne a souffert ;

nous allons peut être recevoir une alerte: Par exemple une agression contre nous même,

qui générera de la souffrance en nous même, pour nous faire prendre "conscience"

que l'agression peut engendrer des souffrances.

Mais une alerte cela peut aussi être un comportement altruiste d'une personne qui nous inspire,

et nous allons peut être changer par cette prise de "conscience".

Plus de détail sur le sens de la souffrance au chapitre 29-Le sens de la souffrance.

 

Comme nous ne pouvons pas changer de force les personnes égoïstes qui génèrent des souffrances

(il n'y a que les personnes elles même qui peuvent se changer),

nous pouvons constater régulièrement en pleine "conscience"

que nous sommes confronté à des perturbations générées par les autres (et nous même bien sûr)

que nous ne contrôlons pas, et cela nous fait souffrir.

 

Mais ne renforçons pas ces souffrances en les ressassant mentalement ; observons les en pleine "conscience",

et gardons nos forces pour agir  sur ce que nous pouvons agir, dont travailler sur nous même;

et si nos actions donnent l'exemple de l'altruisme, de la pleine "conscience", du respect des libertés des autres aux niveaux de "conscience " où ils sont; cela les inspirera peut être; et peut être que librement ils changeront vers plus d'altruisme, de respect des libertés des autres (c'est leurs choix);

et nous auront peut être un jour la perception d'un monde parfait ?