26 - Comment je travaille en pleine "conscience" pour déconnecter

un fonctionnement automatique (un attachement) qui me perturbe:

 

D'abord, il y a un certain nombre de points préalables, qui, s’ils ne sont pas remplis,

feront que l'auto coaching par la "conscience" ne fonctionnera pas.

Et qu’il vaut mieux les détecter avant; afin d'éviter de constater après que cela n’a pas fonctionné; entraînant plus de déception:

1- Être capable d'être en état de pleine "conscience" (ou de méditation c'est pareil) de ses sensations, de ses sentiments, de ses pensées ... Et cela sur sur la plus grande partie d'une séance d'auto coaching par la "conscience".

2- En état d'observation en pleine "conscience", savoir reconnaître lorsqu'une perception remonte, si elle provient de sa "conscience", d'un fonctionnement mental ou d’un fonctionnement automatique.

3- Que le sujet que j'ai décidé de traiter n'ai pas une trop forte charge émotionnelle, qui risquerait de m'amener dans des situations trop émotives, qu'il me serait difficile de gérer seul. Dans ce cas se faire accompagner par un professionnel.

4- Que ma demande soit une problématique réelle, importante pour moi. Que ce ne soit pas un sujet bateau pour voir, ou pour tester la méthode.

5- Que le sujet ne concerne pas une autre personne; comme par exemple vouloir régler le problème de quelqu’un d’autre.

6- Que la demande vienne de ma "conscience" et pas de mon ego (ego: l'ensemble de nos raisonnements mentaux, de nos croyances,

et de nos comportements automatiques, auxquels on s'identifie). Pour savoir si la demande vient de mon ego; je regarde s'il y a de l’exigence dans ma demande (ou une obligation), ou que je ne prête pas (ou peu) attention aux autres.

7- Être dans un lieu calme, reposant, où on ne sera pas dérangé (couper le téléphone), avoir aussi, par exemple, un verre d'eau près de soi, des mouchoirs, et de quoi écrire. Définissez vous un temps, avec un peu de sécurité, au cas où ce qui émerge soit plus important que ce que vous avez estimé (30mn par exemple, même si finalement la séance ne dépasse pas 20mn).

 

Il y a les points préalables; mais il y a aussi des précautions à prendre lorsque l'on travaille seul:

Premièrement: Ne pas s'enfermer dans ses schémas de penser, ses comportements répétitifs, où on serait pris dans ses sensations, ses sentiments, ses pensées. Pour cela le fonctionnement est l'observation en pleine "conscience".

Deuxièmement: Ne commencez pas si vous vous sentez trop perturbé. Dans ce cas, traversez cette période, par exemple en respirant, en visualisant que vous inspirez du calme, et que vous évacuez les perturbations à l'expiration. Vous pouvez aussi écrire les perturbations que vous ressentez en vous; allez vous promener ; parlez à une autre personne etc ... Et attendez de vous sentir en "pleine conscience" avant de commencer une séance d'auto coaching par la "conscience".

Troisièmement: Ne pas entreprendre un auto coaching sur un sujet qui a pour vous une forte charge émotionnelle. Car le risque, si on devait pratiquer seul dans ces cas là, est de ne plus être en "conscience", mais d’être pris dans ses sensations, ses émotions réactivées, et de rester bloqué dedans, d’être submergé, et d’avoir du mal à sortir de cet état; donc pour ce type de sujets avec une forte charge émotionnelle, se faire accompagner par un professionnel.

Quatrièmement: Pour utilisez au mieux ses capacités; il est nécessaire d'échanger, de temps en temps, avec une personne que vous avez choisi. Pour éviter de vous enfermer dans vos schémas ou de bloquer sur des points personnels. Je vous conseille donc d'échanger avec une personne que vous avez choisi, par exemple après la première séance ou après quelques séances.

 

Etapes pratiques de la déconnexion d'un attachement:

 

a- D'abord je suis en pleine "conscience" (état de méditation de pleine "conscience"),

en observant ma respiration, puis mes points de contact avec le sol ou la chaise, puis mes sensations,

puis mes sentiments, puis mes pensées...

 

b- Puis je localise un fonctionnement automatique qui me perturbe, en me posant les questions:

- Qu'est ce qui déclenche (ou favorise le déclenchement) ce fonctionnement automatique?

Par exemple: Lorsque l'on m'agresse.

- Et quels sont mes réactions dans ce cas ?

Quelles sensations dans mon corps?

Par exemple sensation d'étouffer, douleur dans la gorge.

Quels sentiments ?

Par exemple de la tristesse, du désespoir.

Quelles pensées ?

Par exemple je suis nul(le).

 

Je laisse remonter ce qui émerge, le note, sans interpréter:

un événement, une personne, une sensation, un sentiment, une pensée etc...

Uniquement observer, laisser émerger, et noter.

 

Pour faciliter les émergences, je visualise parfois que ma respiration va dans mes sensations, mes sentiments, mes pensées;

et je continue de laisser émerger (sans alimenter mes pensées par d'autres pensées; simplement observer et laisser émerger ce qui vient), je note ce qui émerge; ce qui enclenche parfois un cheminement (sur une ou parfois plusieurs séances).

 

c- Puis je me pose la question de savoir si cela m'évoque une événement de mon passé ?

Si un événement émerge, je le re traverse en pleine "conscience":

Comment cela c'est déroulé, qui était présent, dans quel lieu...?

 

d- Je revis en pleine "conscience" la situation, les sensations, sentiments, pensées que j'avais à ce moment là.

J'envoie ma  respiration dans mes sensations, mes sentiments pour faciliter mes "émergences"

(situations, personnes, sensations etc...).

Si je constate que c'est trop douloureux, et que je ne me sens pas de traverser cet événement seul; j'arrête la séance: je respire en touchant les objets matériels qui sont à côté de moi, pour bien revenir dans la réalité de l'instant présent. Et je me fais accompagner par un professionnel sur ce sujet.

 

e- Puis (dans la même séance) ou dans un autre séance;

après m'être assuré que je suis en pleine" conscience" (observation: de ma respiration, de la sensation

de mes points de contact avec la chaise/le sol, de mes sensations, de mes sentiments, de mes pensées...),

je me connecte à l'événement, et je me pose la question s'il y a un événement antérieur similaire.

Si tel est le cas, je retraverse en pleine "conscience" ce nouvel événement.

 

f- Puis dans la même séance ou dans un autre séance;

après être en pleine "conscience", je me connecte à l'événement le plus ancien trouvé,

et je réécris le scénario de l'événement:

Je revis la situation en pleine "conscience", mais comme j'aurais souhaité que l'événement se produise

(d'autres paroles, d'autres actes, peut être aussi d'autres personnes...),

en observant en pleine "conscience" ce que cela me fait:

Quelles sensations, sentiments, pensées...

 

g- Puis, dans la même séance (ou dans un autre séance);

j'observe, je trouve un nouveau comportement, que j'ai constaté en réécrivant le scénario.

Par exemple: Je respire, je me mets en "conscience", j'écoute, j'exprime mon point de vue.

 

h- Je pose un acte, en lien avec le nouveau comportement que j'ai trouvé:

Par exemple je vais voir une personne pour lui parler d'un point,

ou j'écris une lettre (que j'envoie ou pas), ou je jette quelque chose etc...

 

i- Pour accompagner le nettoyage de ce fonctionnement automatique (de cet attachement),

et enlever d'éventuelles scories restantes;

si le comportement automatique se re déclenche,

j'observe en pleine "conscience" ma respiration, mes points de contact, mes sensations,

mes sentiments, mes pensées, le nouveau comportement que j'ai trouvé,

et j'agis en pleine "conscience".

Je le fais au moment où le comportement automatique se déclenche

(par exemple, en même temps qu'une autre personne parle).

Si j'ai du mal à rester en pleine "conscience" de ma respiration, de mes points de contact,

de mes sensations, de mes sentiments, de mes pensées, dans l'instant présent: au moment où le comportement automatique se déclenche;

je travaille sur ce comportement automatique plus tard, au calme (chez moi par exemple).

Je retraverse alors en peine "conscience" cet événement; et je laisse émerger ce qui vient;

comme par exemple des idées, des situations, des actions...

 

j- Ce qui est fondamental de savoir, c'est que c'est le fait d'être en pleine "conscience"

qui désactive un fonctionnement automatique.

 

Si on le fait ce travail de manière mentale, simplement en se souvenant,

sans être en "pleine "conscience", cela ne désactive pas le fonctionnement automatique; ou alors une part superficielle.

Il est nécessaire, dans cette pratique, d'être au même niveau de "conscience" (ou plus profond)

que le niveau de "conscience" auquel le fonctionnement automatique a été inscrit,

pour désactiver ce comportement automatique.

 

k- Si après cette pratique, mon fonctionnement automatique est toujours présent, ou revient;

je me pose en pleine "conscience" la raison pour laquelle mon attachement se déclenche à nouveau ?

Et je laisse émerger ce qui remonte.

Je peux aussi balayer les points suivants; et voir si un point m'interpelle:

Point 1: L'attachement s'est il réinscrit ?

Car ce qu'il faut savoir, même si on a effectivement déconnecté un attachement; c'est qu'il peut se réinscrire.

Point 2: Est ce que je me suis laissé assez de temps pour stabiliser ma vie sans cet attachement ?

Point 3: Est ce que j'ai balayé les différentes étapes de la déconnexion d'un attachement ?

Point 4 : Ai je bien trouvé l'événement origine qui a inscrit cet attachement ?

Ou un événement avec un niveau de «conscience» plus profond ?

L'événement d'origine est il dans une vie antérieure ?

Point 5: Est ce que j'étais à un niveau de «conscience» plus superficiel que

le niveau de «conscience» auquel l'attachement a été inscrit ?

 

Rappel des Niveaux de "Conscience" (NC) que je constate:

NC1- Observer en pleine "conscience" les objets autour de soi.

NC2- Observer en pleine "conscience" ses sensations.

NC3- Observer en pleine "conscience" ses sentiments.

NC4- Observer en pleine "conscience" ses pensées.

NC5- Etre en pleine "conscience" des causes. Pour cela, en pleine "conscience" se poser une question, une préoccupation, et laisser émerger les réponses, les causes: Un sentiment, une pensée, un événement, un attachement...

NC6- Etre en pleine "conscience" de sa "conscience". Pour faciliter la pleine "conscience" de sa "conscience"; on peux être en pleine "conscience", et en lien "subtil" avec un être qui est en pleine "conscience" de sa "conscience": ce qui facilite la perception en pleine "conscience" de notre "conscience". Une fois cet état de «leine "conscience" de sa "conscience" introduit; il est plus facile de le stabiliser en méditant au calme, chez soi; puis dans sa vie de tous les jours.

NC7- Etre en pleine "conscience" de l'unité de ce qui est ('Un potentiel illimité').

Pour faciliter cet état d'être, on peut pratiquer la méditation du vide (état de grande simplicité).

 

Causes des chocs origines, des attachements.

Je peux retrouver le choc origine d'une suite de chocs (sur un même thème) qui me sont arrivés et qui m'ont fait souffrir. Mais ce qui a engendré cette suite de chocs; c'est mon comportement origine: et il m'arrive la même chose (ces chocs) pour me rendre compte de ce que cela me fait,

par exemple :

1- Que les autres soient égoïstes vis à vis de moi.

2- D'être trahi par les autres.

3- Que les autres soient dictatoriaux avec moi.

4- De ne pas être aimé de manière libre (sans attachements) et ouverte (pour ce que je suis, pour mon bonheur), mais pour les plaisirs que je leurs procure.

5- Que les autres me fassent souffrir pour jouir du pouvoir qu'ils ont sur moi.

6- Que les autres me contrôlent.

 

Et en prenant "conscience" que des comportements égoïstes des autres peuvent engendrer des souffrances en moi même ;

je peux prendre "conscience" des souffrances que certains de mes comportements égoïstes peuvent engendrer chez les autres.

Donc, les chocs/souffrances qui me sont arrivés, sont parfois des conséquences (loi du Karma): Parce qu'avant, mes comportements engendraient des chocs/souffrances chez les autres.

Exemples de comportements qui généraient des souffrances chez les autres:

1- J'étais égoïste avec les autres.

2- J'ai trahi les autres.

3- J'étais dictatorial avec les autres.

4- Je n'aimais pas les autres de manière libre (sans attachements)

et ouverte (pour ce qu'ils sont, pour leurs bonheurs),

mais pour les plaisirs qu'ils me procuraient

5- J'aimais faire souffrir les autres pour constater le pouvoir que j'avais sur eux.

6- J'aimais contrôler les autres.

 

Cette pratique consiste :

A ne plus se masquer à soi même des comportements que l'on ne voulait pas voir,

qui étaient inscrits (et qui le sont peut être encore) en nous,de manière non "consciente".

Mais à leur faire face, et que notre "conscience" constate en pleine "conscience" nos comportements.

Par exemple :

1- Notre égoïsme.

2- Nos trahisons.

3- Notre côté dictatorial.

4- Que nous aimons les autres pour les plaisirs qu'ils nous procurent,

et pas de manière libre (sans attachements) et ouverte (pour ce qu'ils sont, pour leurs bonheurs).

5- Que nous aimons faire souffrir les autres pour constater le pouvoir que nous avons sur eux.

6- Notre contrôle sur les autres.

Observer en pleine "conscience" l'origine de nos comportements non "conscients",

les rend "conscients";  ce qui nous aide à désactiver leurs déclenchements automatiques ;

et nous rend libre de choisir les comportements, en lien avec notre "conscience" et les autres "consciences", les plus adaptés au bonheur de tous.

Exemples de comportements/attitudes que cela peut libérer:

1- Notre altruisme.

2- Notre ouverture et notre éthique vis à vis des autres.

3- Notre respect des libres arbitres des autres.

4- Notre amour libre (sans attachements) et ouvert (pour ce que les autres sont, pour leurs bonheurs).

5- Notre plaisir de rendre les autres heureux.

6- Notre non contrôle sur les autres, en les laissant suivre leurs voies avec leurs fonctionnements,

leurs niveaux de "conscience", leurs décisions, pour qu'ils découvrent ce qu'ils ont a découvrir,

pour qu'ils l'assument, pour qu'ils changent, évoluent, si tel est leurs décisions.