23 - La demande

 

Parfois le problème, si on a une demande,

comme on vie dans un monde majoritairement d’égoïstes;

c'est que notre demande s'adresse à quelqu'un d'égoïste, dans le pouvoir, qui veut se valoriser.

Car il va traiter notre demande avec sa manière de voir les choses, avec ses certitudes;

donc de manière partiale, et pas adaptée à ce que nous sommes;

en se centrant sur lui, sans ouverture à l'environnement et au contexte global;

sans trop attention aux bonheurs et aux souffrances des autres;

avec comme objectif de se valoriser, de nous asservir parfois,

d'attendre en retour quelque chose de nous, de nous humilier aussi parfois.

Aussi dans un tel contexte je comprend que l'on ne fasse pas de demande.

 

C'est pour cela qu'il me parait fondamental de demander

à des êtres qui nous aiment, qui aiment les autres, qui sont en pleine "conscience" (même légère),

et que notre "conscience" ressent: C'est notre choix;

et pas à un conseiller qui passe, et qui sans que nous n'ayons rien demandé,

nous dise: Moi grand conseiller je vais t'aider, écoute moi, et fait ce que je te dis.

 

Mais aimer ce n'est pas répondre à toutes les demandes.

Par exemple, je ne répond pas aux demandes des egos, comme :

Je veux gagner au loto (dommage), je veux devenir le plus puissant, comment contrôler les autres.

 

Je répond aux demandes des "consciences".

Donc des demandes qui sont en cohérence avec le bonheur de tous les êtres.

Et puis, c'est la conscience" qui fait elle même son travail;

je suis un accompagnant qui ne se substitue ni aux réflexions, ni aux méditations,

ni aux maturations, ni aux décisions de la "conscience" qui demande.

Une demande de la "conscience", qui va conduire, à un changement, à une action,

est donc traités par cette même "conscience",

avec son niveau de réalisation, son niveau de "conscience".

 

Je crois qu'il est souhaitable:

 

- Que l'être auquel une personne fait une demande facilite simplement le positionnement de la "conscience" qui demande.

 

- Que la personne qui fait une demande soit en pleine "conscience" de sa demande et de son processus de résolution

(avec le niveau de "conscience" qu'elle peut atteindre).

 

- Que l'accompagnant lui propose: comment faire taire l'agitation de son mental et de ses attachements,

en les observant en pleine "conscience".

 

- Que l'accompagnant lui propose: comment écouter les informations "subtiles "

qui émergent à sa "conscience", pour qu'elle réponde elle même à sa demande.