13 - Les attachements.
Les attachements sont des programmes inscrits en nous dans notre passé.
Un attachement contient un ou plusieurs déclencheurs, qui déclenchent automatiquement un ou plusieurs comportements automatiques (par exemple tristesse, peur... mais cela peut aussi être de l'excitation, du plaisir...).
On a en général des dizaines d'attachements, voire des centaines, voire plus.
Dans notre monde, nos attachements sont en général déclenchés par des déclencheurs matériels (comme un geste, une parole, un son, un contact, une odeur...) sans que nous soyons d’ailleurs forcément 'conscient' que nous avons un attachement (avec un déclencheur qui déclenche en nous un comportement automatique); nous constatons simplement que nous réagissons de telle ou telle manière, et souvent nous pensons que c'est notre caractère
Différentes inscriptions d'attachements.
Un attachements peut s'inscrire suite a un choc physique, psychologique, ou un événement marquant dans notre passé.
Mais un attachement peut aussi s'inscrire suite à des désagréments moins violents mais répétitifs, ou suite à des plaisirs répétés:
Attachement à des désagréments répétés.
Au début on a un désagrément, ce qui génère une souffrance.
Puis ces désagréments reviennent; et au bout d'un certain nombre de répétions de ces désagréments, on s'énerve, on trouve cela injuste, on en a vraiment marre; et on se rajoute tout seul des souffrances par nos pensées, par nos énervements générés par ces répétitions.
Attachement à des plaisirs répétés.
Au début, on ressent du plaisir à quelque chose, à une activité, à un être:
puis, il y a la répétition à ce plaisir, et on s'y habitue;
et on est attaché à quelque chose, à une activité, à un être si, lorsque ce quelque chose, cette activité, ou cet être, n'est plus présent;
on est frustré, on est énervé, on souffre, on se sens en manque.
Nos comportements automatiques ne sont pas forcément adaptés à la situation présente.
Certains de nos comportements automatiques (attachements) peuvent parfois, dans des circonstances données, nous être utiles; par exemple si nous avons un attachement qui nous conduit en cas d'agression ou de danger à fuir, à ne rien dire; cela peut nous sauver la vie dans certaines circonstances.
Mais si certains de nos attachements ont pu nous aider dans le passé; aujourd’hui certains de nos attachements, dans des situations différentes, ne nous sont plus utiles, voire nous pourrissent la vie. Par exemple, si nous avons un attachement à l'agression qui nous conduit, lorsque une personne nous agresse, à fuir, à ne rien dire, à être triste, voire à être dépressif; cela ne va pas être facile de gérer notre vie amoureuse; parce que si chaque fois que la personne que l'on aime est énervée, voire nous agresse parce qu'elle a une difficulté (dont nous ne sommes pas forcément la cause, mais parfois c'est simplement la manifestation de sa perturbation), nous fuyons, nous ne disons plus rien, nous sommes tristes, voire nous tombons en dépression; cela va compliquer la relation.
Si nous prenons 'conscience' de ce fonctionnement automatique (de cet attachement); nous allons pouvoir travailler dessus, par exemple en recherchant l’événement origine qui a inscrit cet attachement, et en retraversant en pleine 'conscience' cet événement origine ; nous allons pouvoir couper le déclenchement automatique de cet attachement (plus de détail au chapitre 26 Déconnecter un attachement).
Alors, nous pouvons prendre 'conscience' que l'expression de l'énervement, de l'agression, d'une personne est souvent l'effet d'une difficulté chez la personne;
nous ne fuirons plus, nous parlerons, nous resterons calme en pleine 'conscience'; ce qui nous permettra de garder notre énergie pour trouver avec la personne des solutions à ses difficultés, ensemble nous agirons; ce qui facilitera nos relations avec les personnes que l'on aime, et notre entourage.
La manipulation par les attachements.
Si une personne souhaite nous manipuler, elle peut utiliser certains de nos attachements.
Pour cela la personne doit percevoir certains de nos attachements (mais certains attachements sont communs à beaucoup de personnes, il est donc plus facile de penser que nous avons ces attachements), et la personne va générer des déclencheurs de nos attachements; ce qui nous fait réagir automatiquement (en fonction du comportement que souhaite la personne).
Par exemple, si une personne souhaite générer en nous de la sidération, nous empêchant de parler ou d'agir, et nous faire décrocher de notre état de pleine 'conscience';
et qu'elle perçoit que nous avons un attachement lié aux situations de souffrances extrêmes et aux cris de détresse; et que cet attachement déclenche, lorsque nous sommes confrontés à des situations de souffrances extrêmes ou des cris de détresse, automatiquement en nous un état de sidération, avec une incapacité de parler et d'agir, et un décrochage de notre état de pleine 'conscience' (si nous étions bien sûr, alors en pleine 'conscience');
alors la personne peut nous envoyer des souvenirs de situations de souffrances extrêmes ou des cris de détresse; et alors cela va générer automatiquement en nous un état de sidération, incapable de parler et d'agir, un décrochage de notre état de pleine 'conscience'.
D'autre part, chaque information matérielle est associée à une information 'subtile'.
Les informations 'subtiles' sont des informations non matérielles, émises directement par les 'consciences'.
Par exemple, un son matériel est associé à un son 'subtil' (les informations 'subtiles' ont un sens comparable aux informations matérielles; mais les informations 'subtiles' sont porteuses de plus d'informations et de 'subtilités que les informations matérielles).
Donc chaque déclencheur matériel est associé à un déclencheur 'subtil'.
Mais réciproquement ce n'est pas vrai: Il peut y avoir une information 'subtile', mais sans qu'il y ai d'information matérielle associée.
Ce qui veut dire que certains de nos attachements peuvent avoir des déclencheurs uniquement 'subtils' .
Dans notre monde perçu comme matériel par beaucoup de personnes; beaucoup de personnes ne perçoivent que les informations matérielles, et ne perçoivent pas de manière 'consciente' les informations 'subtiles'.
Les personnes/'consciences' qui sont capable d'émettre de manière 'consciente' des informations 'subtiles'; peuvent nous manipuler si elles perçoivent et génèrent des déclencheurs 'subtils' de certains de nos attachements. C'est plus difficile à localiser un attachement avec un déclencheur uniquement 'subtil'.
Pour nous manipuler en utilisant les déclencheurs 'subtils' de certains de nos attachements; les personnes/consciences' doivent donc percevoir certains de nos attachements (avec leurs déclencheurs 'subtils'; et leurs effets); et générer des déclencheurs 'subtils' de ces attachements; ce qui nous fait réagir automatiquement (en fonction du comportement que souhaite la personne/'conscience').
Par exemple si une personne/'conscience' souhaite générer en nous de la sidération, nous empêchant de parler ou d'agir, et nous faire décrocher de notre état de pleine 'conscience';
et que nous avons un attachement (avec un déclencheur 'subtil') lié aux situations de souffrances extrêmes et aux cris 'subtils' de détresse; attachement qui, lorsque nous sommes confrontés à des situations de souffrances extrêmes ou des cris 'subtils' de détresse; génère automatiquement en nous un état de sidération, incapable de parler et d'agir, un décrochage de notre état de pleine 'conscience' (si nous étions bien sûr, alors en pleine 'conscience');
alors la personne/'conscience' va nous envoyer des souvenirs 'subtils' de situations de souffrances extrêmes ou des cris 'subtils' de détresse; et alors cela va générer automatiquement en nous un état de sidération, incapable de parler et d'agir, un décrochage de notre état de pleine 'conscience' (si nous étions bien sûr, alors en pleine 'conscience').
Parade pour éviter de se faire manipuler par une personne/'conscience' qui utile des déclencheurs 'subtils' (cela fonctionne aussi avec les déclencheurs matériels, mais dans le cas de déclencheurs matériels, c'est plus facile d'en prendre 'conscience') de certains de nos attachements ?
Localiser notre attachement concerné, et le déconnecter (car si pas d'attachement, pas de manipulation par les attachements).
Se protéger des informations 'subtiles' perturbatrices que l'on nous envoie (ou qui sont présentes à cet instant).
La base c'est d'être en pleine 'conscience' dans l'amour libre et ouvert (si on avait décroché de notre état de pleine 'conscience'), en étant au niveau de 'conscience' le plus profond que l'on puise être.
Concernant la localisation et la déconnexion de notre attachement.
D'abord observer en pleine 'conscience' les effets: Comment on se sent, ce que l'on observe.
Par exemple, on observe notre état de sidération, notre incapacité à parler et à agir, que l'on décroche de notre état de pleine 'conscience'.
Ensuite, en pleine 'conscience', on laisse émerger de notre 'conscience', quel déclencheur qui a pu déclencher cet état ?
Par exemple, peut émerger à notre 'conscience' que les déclencheurs 'subtils' sont des des situations de souffrance extrêmes ou des cris 'subtils' de détresse .
Ensuite, en pleine 'conscience', on laisse émerger de notre 'conscience', quel événement origine a pu inscrire cet attachement?
Par exemple, dans notre passé, une ancienne situation de souffrances extrêmes avec des personnes émettant des cris 'subtils' de détresse; et que nous sommes resté sidéré, incapable de parler et d'agir, avec un décrochage de notre état de pleine 'conscience'.
Puis, par exemple, re traverser en pleine 'conscience' cette situation origine, pour désactiver le déclenchement automatique de cet attachement.
Plus de détail sur comment désactiver un attachement au chapitre 26 - Déconnecter un attachement.
Dans tous les cas avec des informations / déclencheurs 'subtils', il est souhaitable d'être à un niveau de 'conscience' suffisamment profond pour percevoir les informations 'subtiles' concernées.
Car si les informations 'subtiles' présentes sont à des niveaux de 'conscience' plus profonds que le niveau de 'conscience' que nous sommes capable d'atteindre à cet instant, nous ne les percevrons pas .
Un de nos attachement peut être déclenché par une information 'subtile' inscrite à un profond niveau de 'conscience', et que nous ne soyons pas capable d'atteindre (à cet instant) ce niveau de 'conscience'; donc nous ne pourrons pas percevoir le déclencheur 'subtil 'concerné, et nous ne pourrons pas non plus déconnecter (à cet instant) notre attachement.
Pour traiter ces cas (où notre niveau de 'conscience' n'est pas assez profond pour percevoir ces informations 'subtiles'); il nous sera alors nécessaire d'approfondir notre niveau de 'conscience', pour percevoir ces informations 'subtiles' émises à des niveaux de 'conscience' profonds.
Pour approfondir notre niveau de 'conscience'; plus de détails au chapitre 15 - Approfondir son niveau de 'conscience'.
Mais en attendant d'avoir atteint un niveau de 'conscience' suffisamment profond; des 'consciences' qui sont dans l'amour libre et ouvert (et qui ont un profond niveau de 'conscience') peuvent nous accompagner dans notre évolution 'subtile' (dont l'approfondissement de notre niveau de' conscience'); et nous protéger des perturbations 'subtiles' de 'consciences' perturbatrices (par exemple en créant un halo d'amour libre et ouvert autour de nous, qui éloigne les perturbations 'subtiles').
De plus la loi du Karma va envoyer aux 'consciences' perturbatrices qui n'agissent pas en harmonie avec les autres 'consciences', les éléments nécessaires pour favoriser l'harmonie et l'évolution de tous.
Attachements en conflit.
Par exemple:
1 - Si une personne a un attachement à tomber amoureux de personnes directives, qui veulent contrôler les choses, et qui sont parfois agressives.
2 – Et que la personne a aussi un attachement à l'agression et à la prise de contrôle des autres sur elle; et que la réaction automatique à une agression ou à une prise de contrôle sur elle est d'agresser en retour (effet de l'attachement ).
Ces deux attachements sont à des moments en conflit; et vont générer des tensions, des souffrances; parce que la personne A va tomber amoureux d'une personne B directive, qui veut tout contrôler, et qui va agresser parfois pour exprimer sa directivité; alors que la,personne A est réactive au contrôle sur elle et à l'agression; alors la vie amoureuse de la personne A risque d'être régulièrement conflictuelle.
Pour sortir de ce conflit, La personne A va travailler sur les attachements concernés, de manière globale; en observant les interactions entre les attachements; par exemple si les effets d'un attachement sont des déclencheur d'un autre attachement.
(détail sur la déconnexion des attachements au chapitre 26 Déconnecter un attachement).
Un même événement origine peut générer plusieurs attachements interdépendants.
Par exemple :
Un enfant a une mère qu'il aime, et cette mère est directive, dictatoriale et perturbée.
Cette mère est perturbée parce qu'elle a des difficultés dans sa vie; et un jour où ses difficultés sont particulièrement importantes, l'enfant fait un bruit qui énerve la mère, et la mère frappe violemment l'enfant; l'enfant reste prostré, ne dit plus rien, et cela engendre en lui de la tristesse, du désespoir.
L'enfant se dit aussi que ce n'est pas normal que sa mère le frappe, et qu'il va tout faire pour changer le comportement de sa mère , et la sortir de ses perturbations.
Mais comme le comportement de sa mère lui paraît quand même inacceptable, que cela le fait beaucoup souffrir, il se dit qu'il va se venger.
Cet événement peut, par exemple, inscrire chez l'enfant plusieurs attachements interdépendants:
1 - Un attachement à aimer des femmes dictatoriales, perturbées. C'est à dire que lorsque il sera en contact avec une femme dictatoriale, ou perturbée; il va bomber amoureux.
2 - Un attachement à l'agression: C'est à dire que lorsqu'il sera agressé; il ne dira plus rien, restera prostré , et ressentira en lui même de la tristesse et du désespoir.
3 - Un attachement vouloir changer les personnes qu'il aime
4 - Un attachement à la vengeance si on l'agresse.
Dans la vie de cet enfant devenu adulte, ces différents attachements peuvent rentrer en conflits et se renforcer les uns les autres ; Aussi, pour sortir de ce conflit, l'enfant devenu adulte va travailler sur les attachements concernés, de manière globale; en observant les interactions entre les attachements; par exemple si les effets d'un attachement ne sont pas des déclencheurs pour un autre attachement.
(détail sur la déconnexion des attachements au chapitre 26 Déconnecter un attachement).
Déconnecter ses attachements.
Comme un attachement (générant un comportement automatique) a été inscrit à un moment donné dans le passé, on peut le désinscrire.
Il existe des pratiques pour déconnecter les attachements :
détail au chapitre 26 Déconnecter un attachement.
Exemple d'attachements:
Attaché aux relations sexuelles
Attaché à la sécurité
Attaché à survivre
Attaché à la non agression
Attaché à vivre dans le calme, la sérénité, et pas dans le stress permanent
Attaché à être heureux
Attaché aux plaisirs
Attaché à ce que l'on nous aime
Attaché à aimer les autres
Attaché aux êtres que l'on aime
Attaché aux personnes qui nous procurent du plaisir
Attaché à ne pas vivre seul
Attaché à ne pas être abandonné
Attaché à ce que les personnes que l'on aime vivent avec nous, près de nous
Attaché à échanger avec les autres
Attaché à être compris
Attaché à être respecté
Attaché à vouloir gagner
Attaché à vouloir être le premier, le meilleur
Attaché à vouloir être reconnu, admiré
Attaché à certaines formes/caractères de personnes
Attaché à contrôler les autres, les événements
Attaché à la domination, au pouvoir
Attaché à la prévision, aux objectifs
Attaché au cadre, aux règles
Attaché à ce que tout soit comme on le veut
Attaché aux biens matériels
Attaché à vouloir obtenir quelque chose
Attaché à rester jeune
Attaché à notre apparence physique
Attaché à toujours être dans l'activité
Attaché à la justice
Attaché à l'altruisme
Attaché à prendre soin des autres
Attaché à ne pas faire de tort aux autres
Attaché à la culpabilisation
Attaché à vouloir changer les autres
Attaché à vouloir prendre en charge les autres
Attaché à vouloir sauver les autres
Attaché à vouloir se venger si on nous fait du tort
Attaché à manger
Attaché à un avenir heureux
Attaché à un monde altruiste,
Attaché à son évolution matérielle ou spirituelle
Attaché à être utile
Attaché à un sens à sa vie
Attaché à la paix
Attaché à tout comprendre
Attaché aux émanations 'subtiles' des êtres
Attaché à être en bonne santé, pas malade
Attaché à ne pas mourir
Attaché à ce que l'on réponde à nos questions
Attaché à ce que l'on ne profite pas de nous
Attaché à ne pas être critiqué
Attaché au passé
Attaché à notre vie
Attaché à transmettre
Attaché au lieu où on est né
Attaché à ce monde, à notre région, à notre ville, à notre quartier
Attaché à notre ego:
Attaché à nos fonctionnements
Attaché à nos certitudes
Attaché à nos valeurs
Attaché à notre caractère
Souhaiter quelque chose, mais sans attachements ?
Il est important de faire la différence entre:
1 - On a un attachement à quelque chose,
2 - On souhaite quelque chose (qui est importante pour nous ) mais sans attachement.
Comment reconnaître si on a un attachement à quelque chose ?
1 - Lorsque l'on a un attachement à quelque chose, on est centré sur soi; et dans ce que l'on souhaite il y a de l'exigence, de l'obligation; et si on n'obtient pas ce que l'on veut, ou que ce n'est pas comme on le veut, il y a de l’énervement, de l'agressivité, de la tension en nous; et dans ces situations, on n'est pas en pleine 'conscience' (mais en fonctionnement égotique avec ses attachements, ses certitudes, ses interprétations, ses jugements).
Dans l’état égotique on est dans ses souffrances, et le mental rajoute des souffrances à aux souffrances, en se disant que c'est un grand malheur, que c'est injuste si ce n'est pas comme on le veut
2 - Lorsque l'on n'a pas d'attachements, on observe en pleine 'conscience' ses sensations, les situations; ouvert et attentif aux autres; et si ce n'est pas comme on le souhaite, on reste détendu; on se dit que c'est comme ça, et on fait avec.
Lorsque l'on vie sans attachement, cela ne veut pas dire que l'on ne ressent pas de souffrances;
mais on les perçoit de manière différentes, que lorsque l'on est piloté par ses attachements/son mental ;
on observe alors en pleine 'conscience' des sensations de souffrances, mais on ne s'identifie pas à ces souffrances. On ne rajoute pas de souffrances par des interprétations mentales; et es sensations de souffrances sont le minimum qui puisent être (et ces sensations de douleur sont parfois des informations/des alertes pour savoir sur quoi travailler, pour favoriser le bien être et l'évolution de tous.
Et lorsque l'on a déconnecté un attachement on est libre d'agir de la manière la plus adaptée à chaque situation;
et pas de manière automatique toujours de la même manière, quel que soit la situation.