Pratique 20 - Les éponges "subtiles".

 

Certaines personnes sont des éponges "subtiles"; elles sont hypersensibles, captent les informations "subtiles", les absorbent comme des éponges, et sont souvent perturbées par toutes ces perceptions.

Mais,

Pourquoi captent elles autant d'informations "subtiles"?

Pourquoi sont elles perturbées par ces informations "subtiles" ?

 

En ce qui concerne le fait de capter beaucoup d'informations "subtiles" différentes en même temps, et que cela les submergent;

ce qu'il faut savoir; c'est que lorsque une personne a une préoccupation, qu'elle est reliée au monde "subtil"; sa "conscience" se met (processus qui ne passe pas par le mental) en liens "subtils" avec toutes les "consciences" concernées; toutes les informations "subtiles" nécessaires sont captées par la "conscience" de la personne, sa "conscience" globalise instantanément ces informations, et une "intuition" de synthèse émerge à la "conscience" de la personne. Cette personne n'est donc pas submergé par plein d'informations.

Si une personne est submergée par plein d'informations; une possibilité, c'est que cette personne veuille résoudre plein de difficultés en même temps (pour elle même ou pour les autres); et que que toutes les informations et les résultat "subtils" de toutes ces difficultés (sur des sujets différents/des personnes différentes) arrivent en même temps ?

 

D'autre part, les personnes hypersensibles, sont souvent gentilles, et veulent aider les autres, veulent que les autres soient heureux, que les autres ne souffrent pas; et elles ont parfois la perception (comme elles ont des perceptions "subtiles" plus profondes que les autres personnes) qu'avec leurs perceptions "subtiles", elles peuvent mieux résoudre les difficultés des autres (cela peut être instinctif et pas forcément "conscient"); et ces personnes ont tendance à vouloir aider les autres, voire à se substituer aux autres pour qu'ils ne souffrent pas, pour résoudre leurs problèmes (à leurs place).

Cela peut vouloir dire que ces personnes n'ont pas peut être pas perçues :

Que la manière la plus efficace pour résoudre une difficulté d'une autre personne, ce n'est pas de la résoudre à la place de l'autre, mais que se soit la personne elle même qui la résolve, avec ses raisonnements, son niveau de "conscience", ses décisions (certes on peut l'accompagner en l'écoutant, en étant présent en pleine "conscience" et en l'aimant).

Laisser les autres résoudre leurs difficultés (en les accompagnant parfois) c'est la manière la plus efficace, parce que la personne assume ses décisions, les intègre plus profondément en elle ; et en plus la personne devient de plus en plus autonome (alors que si on fait tout à sa place elle devient de plus en plus dépendante).

Cela peut aussi vouloir dire; comme la souffrance est souvent une information pour s'améliorer (voir le chapitre 29 Le sens de la souffrance); si une personne intervient sans l'accord de l'autre pour supprimer sa souffrance; cela peux priver l'autre d'une information sur les causes et le sens de ses souffrances; ce qui empêche l'autre de comprendre les conséquences de ses comportements, et limite ou freine son évolution.

 

Dans ces cas, des pratiques peuvent être, après avoir observer sa respiration, ses points de contact avec le sol (la chaise), en étant en pleine "conscience":

D'observer que l'on est hypersensible.

D'observer que l'on perçoit les communications "subtiles".

D'observer que nous avons tendance à absorber et accumuler toutes les perceptions "subtiles" qui passent par là.

D'observer que cela nous submerge, nous fatigue, nous perturbe.

D'observer dans une situation récente où on était submergé, perturbé: Sa respiration, ses points de contact avec le sol, ses sensations, ses sentiments, ses pensées, en revivant cette situation en pleine "conscience".

D'observer si cela nous fait penser à un événement du passé ?

Et si nous constatons que cet événement du passé a inscrit un comportement automatique, nous pouvons déconnecter cet attachement.

(plus  de détail au chapitre 26-Déconnecter un attachement).

 

Exemples d'attachements qui peuvent être liés à des personnes qui sont des éponges "subtiles":

Si on est attaché à ce que les autres ne souffrent pas (ne pas être attaché à la souffrance ou à la non souffrance, cela ne veut pas dire que l'on n'a pas de compassion pour les autres).

Si on constate que l'on est attaché à vouloir résoudre les problèmes des autres (à leurs places).

 

Parfois on a une sensation d'impuissance; face à des souffrances sur lesquelles on veut agir, et sur lesquelles on ne peut rien.

Ces situations d'impuissance, génèrent parfois un grand stress en nous, de grandes frustrations, de grandes tristesses, des dépressions . Et ces situations de grand stress, de grandes frustrations, de grandes tristesses, de dépressions, nous font parfois fait réagir par des phénomènes de compensation, d'accumulation, d'addiction: comme par exemple manger (cela se porte parfois sur un type de nourriture particulier comme : Le lait, le pain, le sucre... et cela nous rend malade à terme), ou fumer, ou s'isoler; pour faire baisser notre stress, nos frustrations, nos tristesses, nos dépressions.

Parfois on est parti "ailleurs", on s'est coupé de la réalité (on n’était peut être pas "conscient" de ses points de contact avec le sol, avec la matière ?).

Donc dans ces cas, respirer en pleine "conscience" et s'assurer que l'on ressent bien ses points de contact avec le sol, que l'on est bien ancré dans la réalité.

 

Parfois ce qui remonte concerne une difficulté ou des souffrances d 'une autre personne, d'autres personnes.

En pleine "conscience", laissez remonter de quelle personne cela provient?

D'une personne en particulier ? De plusieurs personnes ? D'un groupe ? De notre famille ? De la planète ?

Si on trouve d'où cela provient, on peut se poser la question: Est que j'ai une demande d'accompagnement de la part de cette autre personne (de ce groupe...)?

Si on perçoit des information "subtiles" ; il est très important de bien différentier:

l'appel d'une autre "conscience", et les souffrances et difficultés de l'ego de l'autre.

(l'autre n'est pas ses problèmes, ni ses comportements perturbés, ni ses souffrances, ni son ego : l'autre est sa "conscience").

Et attention à ne pas accumuler, sans "conscience" toutes les difficultés et souffrances des autres en nous même. Pour éviter cela, on observe simplement en pleine "conscience" les difficultés et souffrances des autres, elles glissent sur nous comme sur une poêle anti adhésive, et les perturbations /souffrances retournent à la terre où elles se dissipent.

Ensuite on envoie "subtilement" à l'autre de l'amour en pleine "conscience";

et comme on a discerné les difficultés et souffrances de son ego, par rapport à sa "conscience"; l'autre se sent entendu dans ses difficultés et souffrances.

De plus, par les liens "subtils" qui nous relient, avec notre amour et notre pleine "conscience", perçus par la "conscience" de l'autre personne; cela facilite l'autre personne (si elle le ressent comme tel, et si c'est ok pour elle) à sortir de son état égotique (pris dans ses comportements mentaux et ses comportements automatiques) ); et à passer en pleine "conscience" (ou a approfondir son niveau de "conscience"), ce qui va lui permettre de mieux résoudre ses difficultés.