28 - Un monde difficile ?

 

Parfois les difficultés, les souffrances nous assaillent,

et on se dit pourquoi suis je dans un monde aussi injuste, égoïste, absurde... ?

 

Mais toute ces difficultés, souffrances ont telles un sens ?

Parfois les souffrances sont des signes qui nous permettent d'évoluer

(voir détail au chapitre 29 Le sens de la souffrance).

Par exemple, si nous faisions du mal aux autres, et s'il n'y avait pas d'alertes,

nous aurions plus de difficultés à prendre "conscience" des conséquences de nos actes ,

et nous aurions donc plus de difficultés pour nous améliorer.

 

Mais comme nous vivons dans un monde

où les êtres ont leurs libres arbitres et sont interdépendants;

nos actions égoïstes peuvent générer des souffrances en nous même et aussi sur les autres.

De même, des actions égoïstes des autres peuvent générer des souffrances en eux même,

et sur les autres (dont nous même);

et, en constatant les conséquences des actions égoïstes des autres,

cela peut aussi nous faire prendre "conscience" de ce que nous pouvons améliorer en nous même.

 

Les actions des autres peuvent nous affecter grandement sans que nous en soyons la cause principale;

et souvent nous ne pouvons pas échapper à des difficultés, des souffrances.

Mais je constate deux types de difficultés, souffrances:

- Celles où l'on peut agir (sur nous même ou sur le monde): Alors agissons.

- Et celles où ne voit pas ce que l'on peut faire:

Alors ne nous tapons pas la tête contre les murs, et ne ressassons pas que c'est un grand malheur;

car cela ne résous rien, à part nous faire perdre notre énergie et nous faire mal à la tête;

aussi dans ce cas on "fait avec".

 

Mais parfois nos souffrances ne viennent pas directement des événements,

mais de nos réactions automatiques et récurrentes à ces événements ou sollicitations.

Dans ces cas nous avons peut être un attachement.

Aussi, si on a localisé cet attachement, travaillons dessus pour le déconnecter

(voir le détail au chapitre 26 déconnecter un attachement).

 

Laissons aussi les autres faire leurs propres expériences.

Pour qu'ils apprennent, voient, comprennent les conséquences de leurs actions

sur le bonheur des êtres, dont eux même.

Ne pas les empêcher de comprendre, d'évoluer...

Et si tel est leurs désirs, les accompagner dans leurs prises de "conscience",

avec leurs niveaux de "conscience"; en étant présent, en pleine "conscience", dans l'amour,

et à l'écoute, pour que puisse émerger de leurs "consciences" leurs solutions.

 

Face aux difficultés et souffrances:

- On peux être désespéré, baisser les bras, être anéanti, effondré...

- Ou décider de faire face en pleine "conscience", et d'agir,

au mieux que l'on puisse être (c'est à dire en pleine "conscience"),

pour apporter notre contribution à un monde meilleur;

avec les forces de l'amour et des "consciences"

qui sont plus fortes que les attachements et les egos.