8 - L'ego.

 

Notre ego, c'est:

   notre corps physique,

+ nos attachements (nos comportements automatiques),

+ nos raisonnements mentaux;

auxquels on s'identifie.

 

Notre "conscience" (notre âme: c'est pareil dans ma définition des mots) c'est ce l'on est profondément, réellement , durablement, et qui continue d'exister après la mort de notre corps physique.

 

Comme notre  ego n'est pas ce que l'on est profondément, réellement , durablement; c'est pour cela que l'ego est appelé le faux soi.

 

Constitution de l'ego:

Au début de notre évolution ; notre "conscience" avait un faible niveau de "conscience",

c'est à dire, par exemple, que notre "conscience" ne percevait pas ced qu'elle était.

Ce qui fait qu'au début, notre ego s'est constitué sans "conscience" d'elle même;

elle s'est constituée simplement en constatant les déclencheurs et les effets des situations que l'on vivait ;

et en voulant reproduire les situations de plaisirs, en évitant les situations de souffrances ou de dangers ;

et en stockant ces informations dans un hangar appelé mon ego.

 

Fonctionnement de l'ego:

Une fois ces informations stockées dans notre hangar de l'ego;

plus tard si une situation survient, et si un des éléments présent lors de cette situation,

correspond à un déclencheur déjà stocké dans le hangar de notre ego ;

notre ego déclenche automatiquement l'effet stocké, qui correspond à ce déclencheur.

Le hangar d'informations de notre ego sert donc à définir nos comportements automatiques,

face aux informations qui nous parviennent.

Par exemple si l'information qui nous parvient est un cri de prédateur,

et que dans le hangar d'informations de notre ego,

un cri de prédateur est associé à la peur, et courir vite ;

notre ego va déclencher automatiquement de la peur, et l'action de courir vite.

 

Les informations stockées dans le hangar d'informations de notre ego, sont donc constituées :

- De comportements automatiques (ou attachements, parce ce que nous nous sommes attaché à ces comportements), qui se composent d'un (ou plusieurs) déclencheur et d'un (ou plusieurs ) comportement automatique.

Dans l'exemple précédent le déclencheur est un cri de prédateur ;

et les comportements automatiques qui se déclenchent sont : avoir peur, et courir très vite.

- De raisonnements récurrents, de croyances, de certitudes

qui se déclenchent en fonctions d'informations qui nous parviennent .

Par exemple si l'information qui nous parvient est : la terre est ronde ;

et si notre croyance est que la terre est plate : On va dire que le terre est plate.

Notre ego accumule donc progressivement, des comportements automatiques,

des raisonnements, des croyances, des certitudes.

 

Notre ego joue un rôle.

Avec la construction de notre ego (attachements+mental+corps physique) ;

On va vivre en s'identifiant à ses attachements, à ses raisonnements mentaux, et son corps physique.

Notre ego va jouer le rôle qu'il s'est fabriqué (par accumulation de situations de plaisirs, et de situations de souffrances) : Comme un clown qui joue un rôle.

Par exemple le rôle du clown dictateur égoïste, de la personne qui a toujours raison, qui a toujours une explication à tout, qui s'énerve dès que cela ne va pas comme elle veut, centrée sur elle, sur ses certitudes; manipulant, culpabilisant pour arriver à ses fins.

Notre ego, ou les egos des autres, peuvent jouer d'autres rôles; par exemple:

Le rôle du clown ego révolté;

Le rôle du clown ego de la personne naturelle, libérée ;

Le rôle du clown ego de la personne sûr d'elle, stable, terre à terre ;

Le rôle du clown ego de la personne grand maître des communications "subtiles" ;

etc...

Notre ego (notre faux moi) nous enferme dans ce rôle, et se conforte chaque jour un peu plus que l'on est comme cela, que c'est notre caractère.

Et en s'enfermant dans ce rôle, dans nos schémas, notre ego se limite et nous fait souffrir ;

car nos comportements, toujours les même, ne sont souvent plus adaptés à des situations nouvelles différentes (de ce que l'on a vécu dans le passé ); ce qui n'est pas favorable à notre bonheur ni à celui des autres ;

alors que notre "conscience", qui est en liens "subtils" avec les autres "consciences",

trouve des solutions qui sont adaptées aux situations nouvelles, et en harmonie avec le bonheur de tous les êtres.

Mais notre ego veut faire comme il le veut: il veut contrôler notre vie : ce qu'il a toujours fait dans le passé ; et il ne voit pas pourquoi quelque chose d'autre (comme par exemple notre "conscience") lui prendrait sa place.

De plus, comme notre ego est fait d'attachements (notre ego s'identifie à ses attachements ; il croit qu'il est cela), si on essaie de lui enlever des attachements ; notre ego défend ses attachements ; parce que toute tentative de déconnexion d'un de ses attachements ou d'une de ses certitudes, est prise par notre ego comme une attaque contre lui même, comme si on essayait de le détruire.

 

Actions de notre ego pour contrôler notre vie, et de se protéger -> Parades pour laisser notre "conscience" s'exprimer, et piloter notre vie.

 

1- Comme notre ego perçoit que notre "conscience" peut déconnecter nos attachement (et percevoir ce qu'il est); et que notre "conscience"  par ses émergences risque de piloter notre vie ; notre ego peut envoyer des émergences qui ressemblent à des émergence de notre "conscience" (pour me faire croire que c'est ma "conscience" qui pilote).

Mais c'est mon ego qui continue de piloter, mais je n'en n'ai pas "conscience": mon ego me dupe.

Mon ego joue le rôle de ma "conscience" : on appelle cela l'ego spirituel.

L'ego spirituel c'est une construction de l'ego, qui imagine qu'il est la "conscience".

L'ego rassemble tout ce qu'il peut récolter sur la ""conscience":

les comportements, les phrases type, les préceptes, les valeurs etc...

et l'ego joue le rôle de la "conscience", s'identifie à la "conscience" :

ce n'est qu'un rôle, qu'une simulation: Le clown ego grand maître

(un autre nom que l'on peut donner à l'ego spirituel).

-> Parade : Pour savoir si c'est ma "conscience" ou mon ego qui s'exprime ; en pleine "conscience" je me pose la question : Est ce que cette émergence vient de ma "conscience" ou de mon ego ?

On peut aussi pratiquer la méditation du vide, et être à chaque instant (ce qui est souhaitable) dans l'état de 'Grande Simplicité'.

 

2- Noter ego a des attentes, des exigences. Par exemple, notre ego veut se valoriser; veut être mieux que les autres; veux être le meilleur; raisonne mentalement pour convaincre les autres qu'il a raison; en veut toujours plus; est centré sur son plaisir; a l'exigence d'être aimé; veut être reconnu; veux être valorisé; veux que les autres l'écoutent; veux parler en premier; veux être perçu comme ayant réussi par ses possessions matérielles; ne veut pas vivre seul; est toujours insatisfait; n'est pas satisfait de sa vie.

Aussi, si en pleine "conscience"  notre "conscience" observe ces comportements,  il y a de grandes chances que cela provienne de notre ego.

→ Parade : Observer en pleine "conscience" nos comportements, nos attentes, nos exigences, nos sensations, nos sentiments, nos pensées, qui sont présentes.

Si en pleine "conscience" on constate que nos comportements, nos attitudes, nos attentes proviennent de notre ego ne sont plus adaptés; on peut décider de changer nos comportements, nos attitudes, nos attentes.

Exemples de changement d'attitudes: Je n'ai plus l'exigence d'être reconnu (après avoir travailler à déconnecter mon attachement), d'être valorisé, d'être aimé, de la performance, de convaincre les autres par des argumentations mentales que j'ai raison, (je ne parle qu'une seule fois, je laisse parler les autres) ;

ce qui ne m’empêche pas d'avoir envie de quelque chose, mais sans attachement;

avec le contentement de ce que j'ai, et j'accepte ce qui est.

 

3 - Notre ego utilise les  capacités "subtiles" de la "conscience" pour se valoriser.

→ Parade : Notre "conscience" observe en pleine "conscience" que notre ego utilise les capacités "subtiles" de notre "conscience" pour se valoriser.

 

4 - Comme c'est notre "conscience" par l'observation en pleine "conscience", qui peut désactiver les attachements et les certitudes mentales de notre ego ; notre ego perturbe notre état de pleine "conscience".

→ Parade : Pratiquer régulièrement la méditation (état de pleine "conscience"), si possible dans toutes les situations de notre vie ; et revenir en pleine "conscience" dès que l'on perçoit que l'on a déconnecté de l'état de pleine "conscience".

 

5- Notre ego veut tout contrôler.

→ Parade : Etre relâché, détendu, vide; C'est comme ça, let it be: lâcher prise.

ma "conscience" est dans l'acceptation de ce qui est: le contentement.

 

6 – Notre ego envoie des pensées incessantes (une pensée entraînant une autre pensée), et nous sature de pensées.

-> Parade : Observation en pleine "conscience" ses pensées.

 

7– Notre ego envoie des raisonnements mentaux, des contres argumentations, qui nous emmènent sur de mauvaises voies.

→ Parade : Observer en pleine "conscience" mes raisonnements mentaux. On ne m'exprime qu'une seule fois; on laisse les autres s'exprimer en premier , on les écoute en pleine "conscience".

 

8- Notre ego masque des situations qui nous permettraient de nous libérer si on les retraversait en pleine "conscience". Notre ego va dire par exemple : Cela ne sert à rien d'aller voir telle souffrance, telle situation, tu te fais souffrir inutilement, c'est du passé, passe à autre chose.

→ Parade : Si une souffrance ou un souvenir douloureux émerge à notre "conscience",  on se dit « bonne nouvelle », cela est une information qui va me permettre de trouver l'attachement concerné et son événement origine; et cela me permettra de me libérer (lorsque j'aurais traversé en pleine "conscience" l'événement origine).

 

9- Notre ego envoie des plaisirs, la fin des doutes, de la confiance, l'idée que c'est la fin de nos souffrances, me redonne de l'espoir ; puis il me reprend tout cela en m'envoyant des souffrances, des déceptions, des tristesses, des désespoirs, encore plus forts, pour casser nos espoirs et nous faire renoncer à notre travail en pleine "conscience".

→ Parade : Observer en pleine "conscience" ces désespoirs, ces tristesses, ces fatigues, ces dépressions ; on trouve les événements origines qui ont inscrit ces comportements ; et on les retraverse en pleine "conscience" pour les désactiver.

 

10- Notre ego essaie de nous faire arrêter notre travail en pleine "conscience" en nous envoyant des doutes importants, de très forts désespoirs: des murs (voir le chapitre 62-Les murs) si on approche du but (lorsque l'on déconnecte nos attachements les plus important, et que l'on approche de la compréhension de notre ego, et de sa déconnexion).

→ Parade : Connaissance de la constitution de l'ego, du fonctionnement de l'ego, et de la déconnexion de l'ego.

Connaissance de la phase intermédiaire de doutes et de confusions qui s'appelle la nuit noire de l’âme (détails au chapitre 63-La nuit noire de l’âme).

Persévérer dans la pratique de la pleine "conscience", en observant en pleine "conscience" nos attachements (déclencheurs, effets, événement origine), nos sensations, nos sentiments, nos pensées; continuer de déconnecter nos attachements (nos souffrances peuvent être des informations pour trouver l'événement origine).

 

11– Notre ego déclenche des comportements et pensées automatiques (attachements).

Les déclencheurs de certains de mes attachements (exemple d'attachements : à être écouté, entendu, reconnu, valorisé, aimé ; au plaisir, à ne pas vivre seul, à avoir des biens matériels), peuvent générer (par exemple) de la tristesse, de la fatigue, une dépression.

→ Parade : J'approfondis mon niveau de "conscience" et je déconnecte mes comportements automatiques (car pour déconnecter un comportement automatique je dois avoir atteint un niveau de "conscience" au moins aussi profond que le niveau de "conscience" auquel ce comportement automatiques a été inscrit lors de l'événement origine).

Plus de détail au chapitre 26-Déconnecter un attachement.

 

12- Notre ego peut nous dire que l'on est en train de se détruire si on déconnecte nos attachements (si on s'identifie à notre ego);  on peux alors avoir l'impression de se battre contre soi même, de se détruire soi même.

→ Parade: Si on reconnaît ce que l'on est profondément, réellement: notre "conscience"; alors notre "conscience" ne se bat pas contre elle même, mais contre des pollutions temporaires de notre ego, des attachements, des comportements automatiques qui ont été intégrés dans le passé (dans des circonstances avec l'intention parfois de me protéger ou de me rendre heureux ); mais comme ces comportements automatiques sont toujours les même, et souvent pas adaptées aux nouvelles situations de l'instant présent; ces comportements automatiques nous font souffrir aujourd'hui.

Le positionnement de différentier notre "conscience" de notre ego (nos attachements, nos comportements automatiques); nous permet de nettoyer notre ego des pollutions devenues inutiles (attachements plus nécessaires, qui nous font souffrir aujourd'hui) sans avoir l'impression de nous détruire nous même.

 

13– Notre ego est encombré par tout en tas de pollutions, d'attachements.

→ Parade: Passer à un ego sain.

Un ego sain est un ego débarrassé des ses comportements et pensées automatiques devenues inutiles, qui ne sont plus adaptées aux situations nouvelles présentes, et qui nous font souffrir et font souffrir les autres.

Si on déconnecte des comportements automatiques; c'est notre "conscience" (en liens "subtils" avec les autres "consciences" et le 'Un potentiel illimité') qui répondra de manière adaptée aux situations nouvelles, par l'émergence "d'intuitions" issues de ma "conscience".

Mais notre ego n'est pas un ennemi qu'il faut tuer: Chacun dans son rôle en complémentarité (et en unité).

Car notre "conscience" reconnaît que des comportements automatiques nous ont été utiles dans le passé (voir nous ont sauvé la vie ; par exemple en courant très vitre dès qu'une information de risque de danger nous parvenait) ; et que même aujourd'hui certains de nos comportements automatiques nous sont utiles, comme retirer automatiquement sa main du feu, respirer, faire battre son cœur...

Donc, chacun dans le rôle où il est adapté:

- Notre "conscience" pour le pilotage de notre vie et nos interactions avec les autres;

- Nos comportements automatiques pour effectuer des taches répétitives nécessaires à mon fonctionnement (respirer, retirer sa main du feu...)

- Notre mental pour effectuer certaine taches matérielles, comme par exemple pour faire des calculs.

 

14- Notre ego masque, il ne veut pas voir certains événements, parce que c'est trop douloureux; parce qu'il ne veux pas voir que nous sommes la cause de nos souffrances, et de souffrances pour les autres.

→ Parade: On fait face en pleine "conscience" à nos comportements qui favorisent les souffrances pour nous même ou les autres; on  trouve les situations origines douloureuses qui ont inscrit ces comportements; et on les re traverser en pleine "conscience" pour les libérer.

 

15- Notre ego inscrit des addictions en lui même (qui sont des attachement).

→ Parade: Des situations d'impuissance, génèrent parfois un grand stress en nous, de grandes frustrations, de grandes tristesses, des dépressions. Et ces situations de grand stress, de grandes frustrations, de grandes tristesses, de dépressions, nous font parfois réagir par des phénomènes de compensation, d'accumulation, d'addiction: comme par exemple manger (cela se porte parfois sur un type de nourriture particulier comme : Le lait, le pain, le sucre... et cela nous rend malade à terme), ou fumer, ou s'isoler; pour faire baisser notre stress, nos frustrations, nos tristesses, nos dépressions.

On déconnecte une addiction comme un attachement.

 

16- Notre ego peut réagir par des troubles dissociatifs de l'identité (personnalités multiples), par exemple lors de traumatismes majeurs dans notre enfance. → Parade: Traitement comme un attachement: Retrouver l'événement origine qui a inscrit ce comportement, cette dissociation de la personnalité; et retraverser l'événement origine en pleine "conscience" au niveau de "conscience" où il a été inscrit).

 

17 – Notre ego est accroché au passé, et vie aussi souvent dans le futur.

→ Parade: Etre à chaque instant en pleine "conscience" dans le moment présent .
 

18 - Parfois on est parti "ailleurs", on se coupe de ce qui est là.

→ Parade : Respirer en pleine "conscience", s'assurer que l'on ressens bien ses points de contact avec le sol, que l'on est bien ancré dans la réalité du moment présent.

 

19 – Notre ego s'isole dans ses certitudes mentales.

-> Parade : S'ouvrir aux autres, aller rencontrer les autres, écouter en pleine « conscience les autres ; exprimer ses sentiments, ses besoins, écouter les sentiments et les besoins des autres ; trouver ensemble des solutions qui conviennent aux deux.

 

20– Notre ego nie l'existence de notre "conscience", dit que cela n'existe pas.

→ Parade : Approfondissement de notre niveau de "conscience" (entre autre par la méditation) afin de percevoir notre "conscience".

 

21 – Notre ego nous fait croire que nous sommes notre corps, nos raisonnements, nos croyances, nos comportements automatiques, que c'est notre personnalité; et donc que l'on ne peut pas se changer (si nous nous identifions à notre ego).

Parade : Après avoir déconnecter nos principaux attachements; approfondit notre niveau de "conscience"; on prend "conscience" comment mon ego s'est constitué; de quoi il est constitué; comment il fonctionne; comment désactiver un attachement; cela désactive le contrôle de notre ego sur notre vie; on ne s'identifie plus à notre ego; et cela libère l'expression de notre "conscience".

Et comme on a approfondi et stabilisé notre fonctionnement en pleine "conscience"; que l'on sait qui on est profondément, réellement : notre "conscience"; on vie en pleine "conscience", dans l'amour, en liens "subtils" avec les autres "consciences" et le 'Un potentiel illimité'; des "intuitions" émergent spontanément de ma "conscience", et j'agis.