112 - En vouloir aux autres s'ils n'ont pas le choix ?

 

Parfois dans notre passé; des personnes nous ont critiqué; des personnes nous ont agressé; des personnes proches ne se sont pas intéressé à nous; des personnes ne nous ont pas aimé comme on aurait voulu être aimé; nous ont quitté; et on en veut à ces personnes: Parfois à nos parents ? Parfois à un amoureux(se)... ?

Et cela a provoque parfois en nous de la tristesse, de la colère, du ressentiment, un état dépressif, un sentiment d'injustice ?

 

Et parfois aujourd'hui, cela génère encore automatiquement de la tristesse, de la colère, un état dépressif, du ressentiment, un sentiment d'injustice; si on nous critique, si on nous agresse, si ceux qui nous sont proche ne s'intéressent pas suffisamment à nous, si les personnes qui nous sont proches ne nous aiment pas comme on souhaite qu'ils nous aiment, si une personne que l'on aime nous quitte ?

 

Mais peut on reprocher à une personne quelque chose qu'elle ne sait pas faire, qu'elle ne peut pas faire ?

Peut on reprocher/en vouloir à une personne qui n'avait pas le choix ?

 

Et si nous avons encore aujourd’hui du ressentiment, c'est peut être que nous croyons encore aujourd'hui qu'elles avaient le choix ?

 

Et elles n'avaient peut être pas le choix; parce qu'elles étaient pilotées par leurs attachements, leurs réactivités, dans leurs souffrances, dans leurs croyances, leurs certitudes, leurs exigences, leurs jugements ?

Mais aujourd'hui, si on est en pleine 'conscience' de ces événements du passé; on va peut être percevoir en pleine 'conscience' qu'elles n'avaient pas le choix (prises dans leurs fonctionnements automatiques, dans leurs conditionnements) ?

Certes on n'approuvera pas, par exemple, un comportement agressif; mais on aura peut être un autre regard sur la situation, sur leurs comportements; et sur notre sensation de ressentiment à leurs égard ?

 

On peut aussi prendre 'conscience' que l'on a peut être un attachement?

Par exemple si on constate que lorsque l'on est critiqué, agressé, que les personnes qui nous sont proches ne s'intéressent pas suffisamment à nous, nous aiment pas comme on le veut (les déclencheurs de l'attachement); cela déclenche automatiquement en nous de la tristesse, de la colère, du ressentiment, de l'injustice (l'effet de l'attachement) ?

 

Alors on développera peut être, dans l'instant présent  notre fonctionnement en pleine 'conscience' pour percevoir nos attachements.

Et pour maîtriser/ déconnecter les déclenchements automatiques de nos attachements perturbateurs, on peut par exemple :

- Observer en pleine 'conscience' nos réactions automatiques lorsqu'elles se déclenchent.

- Retraverser en pleine 'conscience' l'événement de notre passé qui a inscrit en nous cet attachement, pour désactiver son déclenchement automatique (plus de détails au chapitre 26-Déconnecter un attachement).

 

Et on développera peut être, dans l'instant présent notre fonctionnement en pleine 'conscience' pour percevoir les fonctionnements des autres: En pleine 'conscience' ou égotiques (pilotés par leurs attachements, leurs réactivités, dans leurs souffrances, dans leurs croyances, leurs certitudes, leurs exigences, leurs jugements)?

Et si on constate en pleine 'conscience' qu'ils fonctionnent de manière égotique, peut être que nous ne leur en voudrons pas? 'conscient' qu'ils ne pouvaient peut être pas faire autrement?